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Archives for Pépinière

La taille du lilas

La taille du lilas

« Mon lilas ne fleurit pas ! « 

« Je n’ai jamais de fleurs sur mon lilas, et pourtant il est magnifique ! »

« Et en plus je le taille régulièrement ! « 

Combien de fois n’ai je pas entendu ces phrases en jardinerie…

Comprendre le lilas

Pour cultiver le lilas, il faut d’abord comprendre son « fonctionnement ». Le lilas fleurit au printemps.. ça oui….. tout le monde le sait ! Mais sais tu que pendant tout l’hiver, le lilas prépare ses bourgeons lentement, au fur et à mesure de la météo. Les bourgeons gonflent pour arriver à plein épanouissement en avril / mai.

Dès la fin de sa floraison, le lilas va préparer ses nouveaux boutons de fleurs. Ooooh ! A ce moment, ils sont microscopiques, et ne se voient pas ! Mais pendant tout l’été, le lilas va déjà préparer la nouvelle floraison. Pourquoi ? Parce qu’en hiver il fait froid, et  que c’est la période de repos des plantes.

Cela veut dire qu‘en automne, la floraison est prête !  Les boutons sont tout petits mais ils sont bien là

Ne pas tailler en automne

Et maintenant tu as compris que si tu tailles ton lilas en automne, avant l’hiver, tu vas supprimer tous les boutons floraux. Et donc tu n’auras aucune fleur au printemps !

Faire des bouquets !

Retiens que pour tailler ton lilas, la meilleure solution est de faire des bouquets. En cueillant des fleurs, tu vas permettre au lilas de préparer sa nouvelle floraison au bon endroit. Si tu as des fleurs beaucoup trop hautes ou des branches mal placées, en faisant des bouquets, tu vas offrir une belle taille à ton lilas .

Alors ? A ton sécateur ! Fais des bouquets !

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Comment choisir un sachet de graines

Comment choisir un sachet de graines.

Sur un sachet de graines, nous sommes souvent attirés par la photo. Mais combien d’entre nous prennent le temps de lire vraiment tout ce qui est indiqué sur le sachet ? Or, c’est souvent une mine d’or d’informations pour le jardinier afin de vérifier si le légume ou la variété correspond à son choix et à son potager !

Le nom et la variété

Si le nom et la variété comportent la mention F1 ou F2, cela fait référence à une obtention hybride qui n’est pas encore « fixée « . Cela signifie que si vous récupérez les graines, vous aurez certes le légume, mais celui ci n’aura pas gardé ses caractéristiques de couleur, ou de grosseur, ou de texture. C’est pour cela qu’il est fait référence à des graines « Non Reproductibles « .

Si vous souhaitez récupérer les graines de vos légumes, faites attention de choisir une variété dite « reproductible », qui ne comporte pas la mention F1 ou F2.

Les dates de semis

La plupart des graines que nous trouvons en Belgique, sont proposées par des semenciers belges ou français. Ceux ci vont donc indiquer des dates de semis larges qui correspondent au pays de production. Or la différence de température entre les Ardennes belges et le littoral, provoque une large différence pour les dates de semis. Je sais que mes amis à Andenne sèment ou repiquent souvent 15 jours avant moi, et que ma fille à Bruxelles, peut envisager des semis ou des repiquages presque 1 mois avant moi !  Pour les semenciers français, la différence est encore plus grande entre le Nord et le Sud. Donc, un seul mot d’ordre ! Soyez vigilant ! Lisez le paquet et adaptez les dates à votre climat !

Choisir la bonne variété

En lisant les dates de semis et de récoltes, vous allez découvrir certaines variétés qui conviennent pour l’automne, d’autres qui préfèrent le printemps, et certaines qui aiment la chaleur de l’été.

Voici 2 exemples :

  • Sur la photo au dessus de cet article, il y a 2 salades. Avez vous vu que celle de gauche est une salade « d’hiver », et celle de droite une salade « d’été » ? Cela signifie que la salade d’hiver va mieux résister à des températures plus basses ( mais pas au gel…il ne faut pas rêver!). Et celle de droite va être adaptée à la  chaleur. La salade dite « d’été » ne va pas  » monter » trop vite…..alors que la salade d’hiver ne résistera absolument pas à la chaleur et va monter immédiatement .
  • Les épinards n’aiment pas la chaleur. Vous choisirez soit une variété à semer en hiver soit une variété à semer au printemps. La variété d’hiver résiste très bien aux frimas de l’hiver. Quant à la variété de printemps, elle pourra supporter la première chaleur du printemps !

La température de germination

La température de germination est aussi un très bon indicateur pour vos semis à l’intérieur ou à l’extérieur. Combien de jardiniers se sont plaint chaque année en jardinerie car leurs carottes ne germaient pas !  Car oui, la carotte a besoin d’une terre réchauffée pour pouvoir germer. On dit que la carotte a besoin d’une terre « amoureuse » pour germer !

Le temps de germination

La durée de germination est aussi indiquée sur le sachet. Cette durée est donnée à titre indicatif pour autant que la température de germination soit respectée ( ce qui n’est pas toujours le cas! ) . Le savoir vous permettra de faire preuve d’un plus de patience lors de vos semis.

 La date de « péremption »

La date marquée sur le sachet n’est pas une date de péremption; mais bien la date à laquelle la germination est garantie à 100%. Passé cette date, les graines, si elles ont été conservées dans un endroit sec et frais, germeront certainement encore très bien…mais peut être plus à 100%.

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La pyrale du buis

Tous droits de reproduction interdits (c) Jardiflor sprl.

Que ce soit dans le jardin ou au potager!

Que ce soit dans le jardin ou au potager, la première chose à faire est de connaître le « ravageur » auquel vous avez à faire. Au potager aussi, connaître le ravageur et son mode de fonctionnement permet de repérer les périodes où il est actif,  les prédateurs qui sont vos alliés au potager, et la façon dont il attaque vos légumes. Découvre ici mon suivi personnalisé au potager pour t’aider pendant 1 an à obtenir de belles récoltes ou augmenter la qualité de tes récoltes au potager familial.

Pour la pyrale, la réflexion est la même !

La pyrale, c’est quoi ?

La pyrale, c’est en fait un petit papillon de nuit.  Il n’est pas très grand, de couleur beige avec le bord des ailes brun. Découvrez le sur les photos ci après. En général, vous ne le verrez pas, sauf lorsque l’invasion devient vraiment « visible ». Mais, au début, il est difficilement détectable. Ce papillon va pondre les œufs à l’intérieur du buis. Et ce sont les œufs quand ils éclosent, qui deviennent ces redoutables chenilles voraces. Les chenilles s’attaquent au feuillage du buis avec un appétit féroce qui détruit rapidement le feuillage du buis.  En automne, quand les températures baissent, les larves se glissent dans le sol où elles vont hiverner jusqu’au printemps suivant.

Ne pas confondre avec la maladie.

Attention! Il faut dès le départ poser un bon diagnostic, car les chenilles ne sont pas facilement visibles ! Si il s’agit de la pyrale, les feuilles sont séchées ou pas, brunes ou pas….mais surtout mangées, remplies de trous !  Ensuite, vous allez découvrir des toiles ou des cocons à l’intérieur du buis. Vous trouverez aussi dans vos buis des excréments sous forme de micro billes vertes (parfois blanches ou noires).

La maladie du buis présente, quant à elle, uniquement des feuilles brunes et séchées mais intactes ! Pas de toiles ni de cocons ni d’excréments ! Sachez que la maladie du buis se traite très facilement avec 1 traitement par an avec un produit spécifique contre la Cylindrocladium buxicola ou Volutella buxi.

Vérifiez attentivement , car bien souvent les buis affaiblis par les chenilles, sont aussi attaqués par la maladie.

Les huiles essentielles

Encore bien mal connues au jardin, elles rendent pourtant de fiers services. Les huiles essentielles les plus connues pour lutter contre les insectes au jardin en pulvérisation sont : HE menthe poivrée, HE citron, HE géranium rosat, HE girofle. Attention ! Si vous utilisez les huiles essentielles, ce sont des remèdes puissants. Lavez vous les mains. Ne respirez pas les produits. Rincez vos pulvérisateurs. Et surtout ne pulvérisez pas par temps de vent ! Une bonne pulvérisation se fait par temps lumineux et sec ( évitez les températures trop élevées qui évaporent les produits immédiatement sans laisser à la plante le temps de l’absorption !). Vous avez aussi besoin d’une période d’environ 6 heures sans pluie !

La posologie pour 1 litre de préparation : 20 gouttes de HE ( en mélange) diluées dans 40 gouttes d’huile végétale de colza pour homogénéiser la préparation  + 1 cuillère à soupe de savon noir liquide (par ex Protecta savon noir et huile d’olive pour le jardin) Attention de ne pas utiliser du savon noir non bio, il contient beaucoup de phosphates supplémentaires pour aider au nettoyage. 1 cuillère de savon noir bio mou = 2 cuillères de savon noir liquide.

Les traitements

Si l‘invasion est déjà très forte et vos buis fort attaqués, il faut de suite traiter les chenilles. Vous pouvez utiliser les produits biologiques type Conserve ou Bacillus thuringiensis qui s’attaquent uniquement aux larves et chenilles. Sachez cependant que ces produits tueront également les larves des insectes utiles 😞. Il existe également des produits plus « forts », insecticides plus puissants, mais qui vont tuer TOUS les insectes. C’est votre choix ! Dans tous les cas, pulvérisez soigneusement l’intérieur de vos buis , en entrant la buse du pulvérisateur à l’intérieur.

L’homéopathie apporte plusieurs solutions contre la pyrale du buis qui fonctionnent vraiment bien. Je les ai testées avec succès depuis plusieurs années en pépinière et au potager. J‘utilise d’ailleurs l’homéopathie dans mon module n°1 La lutte biologique contre les ravageurs.

La première solution est l’utilisation de PSORINUM 30 K. Ces granules sont disponibles en pharmacie très facilement. La substance va modifier l’environnement du buis particulièrement dans la terre. Le buis va absorber la substance ,  éloigner les chenilles et achever d’éliminer toutes celles que vous n’avez pas vue dans le buis .C’est donc en  arrosage principalement au pied du buis que vous devrez utiliser le produit.  Il faut compter environ 10 litres par mètre linéaire. Je sais que ce n’est pas drôle de porter tous ces arrosoirs, mais cela en vaut la peine ! Si vous avez beaucoup de mètres de haies, peut être pouvez vous trouver une petite citerne sur roue ( bien nettoyée et sans produit herbicide dedans ! ).  La recette : 1 granule par litre d’eau. Faire fondre par ex 10 granules (arrosoir de 10litres) dans une petite bouteille d’eau. Quand les granules sont fondues, dynamiser la préparation en secouant la petite bouteille (fermée !) pendant 1 minute. Ensuite, verser le contenu de la petite bouteille dans votre arrosoir , et arroser les buis au pied . Ne sautez pas l’étape de la dynamisation, même si cela vous paraît bizarre : c’est important ! C’est un traitement à faire en général une fois par an , et c’est suffisant. Si vous avez une invasion très très forte, vous pourrez peut être arroser une deuxième fois 6 semaines plus tard.  Ne multipliez pas les traitements! C’est inutile et vous risquez de provoquer un effet inverse typique de l’homéopathie.

Une deuxième solution apportée par l’homéopathie, c’est le produit CYDALIMA PERSPECTALIS.  Dans ce cas , la substance travaille par iso thérapie, c’est à dire en utilisant la substance même de la chenille. Avec ce produit, les chenilles sont détruites et ne reviennent pas sur vos buis .Pas disponible en Belgique, vous le trouverez ici chez NARAYANA soit en liquide  soit en granules. Selon le produit, vous suivrez leurs instructions. En liquide D6, le mode d’emploi est de 5ml pour 10l en pulvérisation ( bien faire dans l’intérieur des buis). En cas de forte invasion, refaire une pulvérisation après 5 jours. Puis stop ! A utiliser en arrosage ou en pulvérisation .

Quelques précautions !

1.- Pulvérisez soigneusement l’intérieur des buis

 2.- Homéopathie ou pas, lavez vous les mains, ne respirez pas les produits et rincez vos pulvérisateurs

3.- Respectez les dosages et les fréquences

Les pièges à phéromones

Les pièges à phéromones sont excellents. Mais n’oubliez pas de vérifier leur zone d’attraction. En fonction de leur puissance, ils auront une zone maximale pour attirer les papillons. Ainsi, si vous avez une grande longueur de haie, vous devrez impérativement utiliser plusieurs pièges.  Malheureusement, en cas de fortes invasions et/ou d’une grande surface de buis, et malgré leur efficacité réelle, ils ne sont pas toujours suffisants !

Pour ma part, je vous conseille d’utiliser les pièges à phéromones en tout début de saison pour détecter et stopper une éventuelle première invasion. Leur efficacité est alors réelle, car ils  vont capturer les tout premiers papillons avant que ne débutent les pontes ! Et surtout quand vous ne voyez encore rien !

Mais malheureusement, lorsque vous avez une grosse invasion, ils ne sont en général pas suffisants pour endiguer les ravages. Alors qu’en détection préventive en tout début de saison (fin mars/avril suivant la météo), ils vont détecter les premiers papillons, les piéger, et stopper la première génération de chenilles. Il faudra impérativement y faire appel l’an prochain, car il y aura certainement des larves qui auront hiverné dans le sol !

L’homéopathie au jardin.

Beaucoup d’entre vous sont surpris par l’utilisation de l’homéopathie. Or c’est quelque chose que j’emploie depuis de longues années. 1.- Ca marche ! 2.- Ce n’est pas cher ! 3.- C’est complètement respectueux de la biodiversité ( oiseaux et insectes). J’ai commencé  à utiliser l’homéopathie, il y longtemps, dans les serres de culture; car l’utilisation des produits « classiques  » créaient de plus en plus de résistances….. et puis ce n’était plus compatible avec mon idée du respect de la biodiversité et de la Nature. Les résultats ont été surprenants! Même si ce n’était pas toujours  parfait, j’ai vu une réelle différence sur le long terme ; car j’ai retrouvé au jardin, au potager, en pépinière et dans les serres, une biodiversité avec des insectes utiles qui sont des alliés précieux. J’utilise donc l’homéopathie ( en autres)  aussi au potager que ce soit dans la lutte contre les ravageurs, ou dans la prévention et la lutte contre les maladies fongiques dans la culture des tomates par exemple. Quoiqu’il en soit, dans votre utilisation de l’homéopathie, soyez précis ( ne mettez pas « un peu plus on ne sait jamais »!)….respectez les dosages et les fréquences ( trop, c’est trop !)…..lavez vos mains, rincez vos pulvérisateurs.

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🙈Marre de ne pas avoir de belles récoltes ?

🙈Mes carottes et mes haricots ne germent pas !

🙈J’ai plein de bestioles qui mangent mes légumes !

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Questions/réponses sur la pyrale du buis

Le lien vers les questions/réponses ici
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Oui, vous pouvez encore jardiner après la Sainte Catherine….

J’ai entendu tellement de sottises !

Pendant ces 30 ans en jardinerie, j’ai entendu tellement de sottises à propos de la Sainte Catherine, comme si les 2 seuls jours où on peut jardiner en hiver sont les 25 et les 26 novembre ! Je voudrais donc profiter de cette période presque hivernale pour mettre un peu « les pendules à l’heure » d’hiver ,-).

La date : le 25 novembre !

La Sainte Catherine est fêtée dans de nombreux pays…..et souvent pour 2 raisons très différentes. Dans de nombreux pays , la Sainte Catherine est le moment où les jeunes filles de 25 ans (ou plus) priaient pour trouver un mari ! On dit d’ailleurs des jeunes filles qui ont plus de 25 ans le jour de la Sainte Catherine, qu’elles « coiffent Sainte Catherine  » ou bien on les appelle aussi  les « Catherinettes ». Dans d’autres pays, la Sainte Catherine est la fête qui annonce l’arrivée de l’hiver. Et c’est dans cette tradition ancienne, que s’inscrit notre « Sainte Catherine au jardin ».

« A la Sainte Catherine, tout bois prend racine »

Ce diction est très populaire auprès des jardiniers. Celui ci annonce non pas une date fixe, mais une période optimale pour les boutures  des arbres et des arbustes. Ce dicton populaire est très répandu, et a fait de la Sainte Catherine une date communément admise comme « excellente pour les plantations  » .

Pourquoi est ce une période favorable ?

J’ai vraiment envie que vous compreniez le mécanisme qui explique cette période. A partir du mois de novembre (et  suivant la météo), la Nature va progressivement entrer en « dormance ». La lumière diminue, les températures aussi. Les pluies sont abondantes et les gelées sont là. Que vont faire les arbres et les arbustes ?

1.-Les arbres et les arbustes vont perdre leurs feuilles, pour limiter leurs dépenses énergétiques.

2.- La sève va circuler beaucoup moins vite, et se concentrer au niveau des racines. Dame Nature est prévoyante ! En cas de fortes gelées, la concentration de sève au niveau des racines va assurer la survie de l’arbre en protégeant ses racines. Ainsi, même si la partie aérienne de la plante est abimée, l’arbre ou l’arbuste ou la plante, peut « repartir » de ses racines et assurer de cette façon sa survie. Pensez aux plantes vivaces qui ressortent chaque année !

Plus qu’une date, c’est une période !

Vous comprenez ainsi que la Sainte Catherine, le 25 novembre, n’est pas le seul moment où vous pouvez planter ! L’arbre ou l’arbuste sera en dormance jusqu’à l’arrivée des beaux jours. Cela laisse une longue période au jardinier pour travailler au jardin : de la mi novembre, jusqu’à fin mars/mi avril suivant la météo, vous allez pouvoir effectuer de nombreux travaux d’hiver.

Quels travaux à faire au jardin ?

Comme la Nature est entrée en dormance, et que la sève se concentre dans les racines, vous allez pouvoir effectuer tous les travaux de plantation ! Planter les haies, les arbres, les arbres fruitiers, vous n’aurez que l’embarras du choix.

La plantation des « racines nues «  est aussi à faire pendant toute la période hivernale. Comme les plantes sont au repos, les producteurs et les pépiniéristes peuvent vous proposer des plantes dites « en racines nues ». Cela veut dire que la plante a été « arrachée » (délicatement quand même !) par le pépiniériste, et que vous pouvez la replanter dans votre jardin. Haies, arbres ,arbres fruitiers ont une très bonne reprise en racines nues pendant toute cette période (jusqu’environ mi avril suivant météo). Ils vont profiter du sol humide de l’hiver pour s’enraciner, et chaque période plus douce leur permettra déjà de pousser. Savez que certains arbustes comme le  hêtre par exemple, aime particulièrement cette transplantation, même un peu plus  tard en mars/avril au moment où le feuillage commence à débourrer ! Par ailleurs, les plants en racines nues sont nettement plus économiques que les plants en conteneurs ! Alors , n’hésitez plus !

Les transplantations au jardin sont aussi à faire pendant toute la période. C’est le moment de « déménager » les plantes ou les arbustes qui ne sont pas bien à leur place.

Et puis bien sûr, les boutures ! Conformément au dicton  » A la Sainte Catherine, tout bois prend racine », c’est un très bon moment pour bouturer principalement les arbustes. N’hésitez pas à prélever quelques belles boutures sur vos spirées, vos forsythias ou encore vos buis ; et à les mettre dans un petit pot de terreau. Laissez bien les pots à l’extérieur, et pensez à les arroser au printemps si la période est sèche ou si le vent d’est souffle ! Vous serez étonnés des résultats !

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Les travaux d’hiver dans la serre.

Les travaux d’hiver

Dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, c’est l’hiver ! Mais dans le jardin, la vie continue...même si tout est plus discret, plus lent, plus souterrain. La serre, le tunnel ou l’abri à tomates sont aussi des parties du potager qu’il convient de soigner en hiver. Mais pour que faire ? C’est ce que nous allons voir !

Faire entrer la lumière.

Quelque chose de simple, auquel on ne pense pas toujours, c’est la lumière ! La serre, le tunnel ou l’abri à tomates ont besoin régulièrement d’un bon nettoyage. Carreaux, plastic ou bâche se salissent avec les intempéries, les poussières, les feuillages…et finissent par tamiser fortement la lumière. C’est le moment de laver les carreaux, la bâche ou le plastic avec de l »eau tiède . Avec éventuellement un peu de savon noir biologique, de l’huile de coude, et une petite brosse, n’hésitez pas à laver et rincer vos serres et tunnels. Evitez les « eaux de javel et produits nettoyants » qui vont ruisseler dans le sol et brûler vos futures plantations.

De l’engrais !

Chaque année pensez à mettre de l’engrais, ou du fumier bien décomposé.  Attention à vos compost qui ne sont pas toujours équilibrés ! Si vous n’êtes pas sûr de la qualité de votre compost , épandez une fine couche sans excès; et complétez avec un engrais ou du fumier. Veillez à ce que toutes les matières organiques aient minimum 1 à 2 ans de compostage.

Pourquoi mettre de l’engrais chaque année ?

Parce que dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, on cultive des tomates ,des melons, des poivrons, des aubergines….bref,  tous des légumes qui sont très gourmands en nutriments. Donc si vous voulez avoir de belles récoltes chaque année, nourrissez le sol et il vous le rendra !

A-R-R-O-S-E-R !

Et voici le plus important ! En hiver, vous devez ARROSER ! Car dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, l’eau ne pénètre pas ou peu…et tous cas, pas en surface. Vous allez me dire qu’ avec toutes les pluies hivernales, le sol est bien mouillé en profondeur. Oui, c’est exact ! Mais, la vie organique de votre sol a besoin d’eau pour se développer. Si les 30 cm supérieurs de votre sol sont secs, la vie organique va s’enfoncer plus bas, et vous retrouverez un sol presque « sableux » au printemps ! Chaque année, nous avons des clients qui nous demandent comment faire avec un sol qui est comme du sable dans la serre.

Or vos cultures ont besoin aussi d’un sol vivant, qui va leur fournir des nutriments faciles à assimiler, car ils ont été « digérés » par le sol. L’absorption par les légumes est alors beaucoup facile et efficace.

Si il neige, n’hésitez pas à stocker la neige dans votre serre ou votre tunnel. Elle va percoler lentement et humidier le sol magnifiquement bien .

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Que faire avec les feuilles mortes ?

Les feuilles mortes, ça sert à quoi ,

Fini le temps où l’on allumait des grands feux avec les feuilles mortes ! Vous n’imaginez pas tout ce qu’une feuille dite morte peut apporter au jardin. Pensez aux sous bois…là où les feuilles tapissent le sol. Le sol est plein d’humus, gorgé de matières organiques qui ,en se décomposant, nourrissent à nouveau les arbres. Le cycle parfait de la Nature  !

Est ce que l’on peut les laisser par terre  ?

Ca c’est une question de jardinier paresseux 🤣! OUI ! On peut les laisser par terre dans les massifs, au potager, ou dans les sous bois. Cependant , n’oubliez pas de dégager les plantes qui seraient recouvertes complètement par les feuilles ( ça arrive parfois !). Car les plantes ont besoin d’air et surtout de lumière pour vivre !

MAIS il y a quand même quelques exceptions !

1.- les chemins, les graviers et les pavés

Je vous conseille de ne pas  laisser les feuilles sur les chemins en graviers ou sur les pavés. Avec la pluie, les feuilles seront pire qu’un verglas blanc…et vous risquez une belle culbute !

2.- les pelouses

Les feuilles mortes fonctionnent aussi comme un paillage. Si vous couvrez les graminées de la pelouse, elles ne pourront plus synthétiser la chlorophylle. Au début, elles se contenteront de jaunir puis de blanchir. Mais si vous laissez la pelouse couverte de feuilles pendant tout l’hiver, vous risquez bien de retrouver de grandes plaques de terre au printemps. Les graminées qui forment le tapis vert de la pelouse seront étouffées par le paillage des feuilles mortes.

Que faire avec les feuilles mortes ?

  1. Au compost  = Une utilisation facile pour les feuilles mortes est de les déposer sur le compost. Pour bien réussir votre compost, n’oubliez pas d’alterner des couches de vert ( tontes herbes), des couches de matières organiques ( déchets ménagers sauf viande et graisse pour éviter les rats), et des couches de branchages . Les branches, c‘est la matière que l’on oublie souvent et qui malheureusement est essentielle au bon fonctionnement du compost. Les branchages permettent principalement l’aération, et attirent aussi des insectes utiles à la décomposition des différentes matières.

 

        2.-au potager = Au potager, les feuilles mortes peuvent servir de paillage pendant l’hiver, et protéger le sol contre les intempéries ( le damage du sol par la pluie) et contre le lessivage des matières organiques par les pluies. Le              paillage va aussi protéger le sol des grands froids. Mais vous pouvez aussi utiliser les feuilles mortes pour pailler les légumes d’hiver : carottes, navets et betteraves seront protégées du gel par cette couche bien pratique. Les                      poireaux aussi aiment cette petite couche de protection. En plus, le sol ainsi protégé va se durcir beaucoup moins vite, et vos récoltes seront facilitées pendant tout l’hiver ! 

Un petit truc avec la dernière tonte d’herbe

Pour les jardiniers paresseux, un petit truc c’est de ramasser les feuilles mortes en  faisant la dernière tonte du jardin.  L’idéal, c’est de passer entre les gouttes et faire cette opération par temps sec !Les feuilles et les tontes d’herbes sont broyées pour faire un mélange génial. L‘herbe apporte de l’azote rapide et se décompose rapidement; tandis que les feuilles mortes apportent de la matière carbonée qui se décompose moins vite, mais qui participe à l’amélioration de la structure du sol.

Petites précautions !

Ne jamais utiliser les feuilles du noyer qui contiennent de la juglandine ( substance qui inhibe la croissance des végétaux) ni les aiguilles des conifères ( beaucoup trop acides….même pour les rhododendrons! ).

Ne pas oublier de dégager les plantes qui seraient complètement recouvertes par les feuilles.  Car les plantes ont besoin de lumière pour vivre. Sans lumière, pas de chlorophylle et pas de vie ! .Les plantes vivaces ou les bulbes qui entrent en dormance pendant l’hiver ne craignent rien, car ils reperceront comme d’habitude au printemps à travers un paillage raisonnable ( max 5 à 6 cm suivant le type de paillage)

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Découvrir les coloquintes

Découvrir les coloquintes

L’automne sans les coloquintes….ce n’est pas l’automne 😉. Dans les jardinières, sur les appuis de fenêtres, devant la maison…elles sont partout. Oranges, vertes ,bicolores, verruqueuses ou pas, elles prennent toutes les couleurs de l’automne. Mais est ce que les coloquintes sont comestibles ? C’est une question que l’on me pose souvent !

Comestible ou pas 🤔?

Les coloquintes ne sont PAS comestibles.….mais le doute est grand parmi les jardiniers. Pourquoi ? Parce que bien souvent les mélanges de coloquintes offerts en jardinerie contiennent de nombreuses variétés…et parfois certaines mini courges comestibles sont mélangées dedans.

2 exemples comestibles

Le mini potiron « Jack be Little » est une courge de la forme d’un mini potiron. Très à la mode pour le moment, il est souvent mélangé dans les coloquintes. Et pourtant…..il est tout à fait comestible, en farci, en gratin..etc. L’autre mini potiron que l’on voit souvent mêlé aux coloquintes, c’est le « Patidou » ! Avec ses jolies rayures blanches et vertes, et son allure de petit potiron bien rebondi, il est aussi comestible.

La conservation

Contrairement aux autres légumes du potager, les courges et les coloquintes aiment une température moins fraîche : entre 13° et 20 ° . S’il fait trop froid, les courges pourrissent irrémédiablement. Alors que dans un endroit sec et tempéré, la courge se conserve bien. Soyez maniaque et choisissez des courges et des coloquintes sans coups, ni défauts, ni taches pour éviter les pourritures.

Avec la queue ou pas ?

Encore une question…faut-il garder le pédoncule de la courge et des coloquintes ? La réponse est OUI ! Manipulez vos coloquintes et vos courges avec soin sans jamais les soulever par la queue. S i le pédoncule se casse, il laisse une cicatrice qui va pourrir , et le courge ne pourra pas se conserver. Stockez aussi vos courges et coloquintes en mettant toujours le pédoncule vers le haut .

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Plantez les bulbes d’automne

Le bon moment pour planter les bulbes

C’est le moment de planter les bulbes d’automne pour préparer un printemps fleuri !! Le bulbe aura le temps de s’enraciner, et sa floraison sera superbe. Jonquilles, narcisses, anémone, tulipes, allium, crocus et muscari… N’hésitez pas !  Quelques trucs pour bien planter…

C’est quoi un bulbe…

Le bulbe d’automne possède une réserve extraordinaire de nutriments à l’intérieur de son bulbe…c’est cette réserve extraordinaire qui lui permet de fleurs au printemps, après l’hiver qui n’est pas une période propice à faire des réserve de nutriments..surtout quand on est au noir, dans la terre et sans feuilles !! Le bulbe va donc s’enraciner progressivement en hiver, mais il terminera son enracinement au printemps quand la température se réchauffe. Mais comment fait-il donc pour fleurir, me direz-vous ??? Et bien, c’est cette réserve de nutriments dans laquelle il va puiser, qui va permettre la floraison. Ensuite vient une étape essentielle dans la vie d’un bulbe : l’après floraison ! C’est à ce moment que le bulbe va utiliser ses feuilles pour se renourrir. Pendant 6 semaines environ, le bulbe va utiliser son feuillage pour se renourrir. C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais couper le feuillage du bulbe après sa floraison, et attendre environ 6 semaines après la floraison avant de couper. A ce moment en général, le feuillage jaunit de lui même., et vous pouvez couper les feuilles. L’exemple typique est le muscari qui fleurit dans la pelouse…puis la température se réchauffe, et il est temps de sortir la tondeuse. Mais nos pauvres muscaris n’ont pas eu le temps de refaire des forces..et donc l’année suivante, il n’y a plus de muscaris,-),-)

La plantation

1.- Choisissez un endroit qui vous permettra de profiter de la vue même s’il fait moche…une belle tache de couleur au fond du jardin fait souvent beaucoup d’effet à une saison où il y a peu de fleurs au jardin. Ou bien un endroit où vous savez que les autres arbustes ou plantes ne sont pas encore sorties. Les graminées par exemple sont en fin de course et sont taillées au printemps. Et pourquoi pas les habiller d’une belle floraison de printemps???

2.- Pour bien planter, creuser un trou dont la profondeur doit faire environ 2 à 3  fois la grosseur du bulbe ……petit  bulbe, petit trou de faible profondeur…gros bulbe, gros trou plus profond.

3.- Ensuite, n’hésitez pas à regrouper vos bulbes pour un effet de masse, surtout si vous plantez dans vos pelouses. Mettre les bulbes en groupe dans la pelouse, permet de faire la première tonte, en laissant les groupes de bulbes intacts, dans un morceau de pelouse non tondue, car, comme je vous l’ai dis plus haut, le bulbe a besoin de son feuillage pour se renourrrir.   L’entretien au printemps sera facilité. Si vous ne savez pas comment disposer dans un massif ou dans un sous bois…lancez vos bulbes (délicatement ,-,)-),) et plantez les là où ils tombent !

4.-  La deuxième étape est de bien entretenir votre plantation au printemps; car après la floraison, le bulbe doit refaire ses forces grâce au feuillage. Ne coupez surtout pas le feuillage dès que les fleurs sont fanées! ! Sinon vous condamnez votre bulbe à disparaître. Au contraire attendez environ 4 à 6 semaines avant de couper le feuillage. Après 4 à 6 semaines le feuillage commence à jaunir…c’est signe que vous pouvez couper !!

AAh les crocus !

Vous avez donc bien compris que le bulbe a besoin de faire son feuillage pendant 4 à 6 semaines après la floraison. Or les crocus ( ou les muscaris) sont bien souvent plantés dans les pelouses. Soyez  donc délicat avec la tondeuse pour tous vos muscaris et crocus ,si vous avez planté dans vos pelouses. Si vous les tondez, vous être sur de tout perdre : tournez autour de la touffe avec la tondeuse. C’est la raison pour laquelle je vous conseille de regrouper les bulbes dans les pelouses !!!C’est l’affaire de quelques semaines !!! Et à cette saison , les pelouses ne poussent pas encore beaucoup.

A vos plantoirs….

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Taupe ou mulot ? La lutte biologique au jardin ou au potager ?

La taupe ou le mulot ,

Si nous voulons lutter biologiquement ( ou même classiquement !) contre la taupe ou le mulot, il est très important de connaître leurs façons respectives de fonctionner. Quand nous  voulons lutter ou cohabiter pacifiquement avec un envahisseur, il faut d’abord le connaître !

Comment fonctionne la taupe.

La taupe est INSECTIVORE...ne l’accusez plus de dévorer les racines de vos arbres fruitiers, ou vos bulbes. Elle n’est pas coupable ! La taupe mange les vers de terre, les vers blancs, les hannetons, les cochenilles, les larves ..etc. Si vous avez une taupe chez vous ,c’est signe que votre terre est fertile et qu’elle présente une belle biodiversité en vers de  terre au moins . La taupe vit quasi tout le temps sous terre, et elle ne met presque pas le nez dehors.; car elle déteste la lumière et les courants d’air.  Cela veut dire que jamais une taupe ne laissera un trou de sortie vers l’extérieur. Seuls les mulots et les campagnols prévoient des « sorties  » pour leurs galeries .

Savez vous que la taupe est presqu’aveugle ? Par contre son odorat et son ouïe sont extrêmement développés. La taupe n’hiverne pas et est active toute l’année, car elle ne sait pas faire de réserve de graisse. Toutes ces caractéristiques vont nous aider à trouver des pistes pour l’éloigner du jardin .

La taupe est aussi un mammifère utile, car elle aère le sol à la manière d’une grelinette biologique…mais, je suis d’accord que dans la pelouse, c’est tout de suite moins sympa ! Car savez vous qu’une seule taupe peut aussi être responsable d’environ 40 taupinières ? Donc si vous avez « une invasion » de taupinières, il se peut qu’un seul ou deux individus soient responsables de l’ensemble des  dégâts.

Et le mulot ?

Sans entrer dans les détails, les mulots sont plus petits et les campagnols plus grands. Particulièrement le campagnol terrestre ( le fameux rat taupier) qui peut mesurer jusqu’à 22 cm; et qui avale jusqu’à son poids de racines par jour ! Tous ces mammifères sont des HERBIVORES VORACES. Ils s’attaquent aux légumes du potager, aux racines des jeunes arbres ou des jeunes haies, aux bulbes, aux fruits, aux plantes…rien ne les arrête ! Le mulot et le campagnol vivent sous terre mais aussi au dessus de la terre. Ils ont aussi un odorat puissant, et une bonne ouïe. Comme ils vivent aussi sur la terre, ils laissent des trous de sorties ,éloignés des taupinières.

Et les taupinières !

Ah ! Les taupinières ! Tous font des taupinières, car la terre des galeries doit bien être évacuée quelque part. Sachez que la terre de toutes ces taupinières, si vous voulez la récupérer, est excellente pour préparer les semis, car elle très légère et bien tamisée.

Les taupinières de l’un de l’autre sont un peu différentes, mais c’est un peu plus subtil. Par contre, si vous ouvrez une taupinière, et si vous découvrez un conduit qui descend à la verticale, (avant de se positionner à l’horizontale sous la terre), il s’agit sans aucun doute d’une taupe. Si le conduit part de biais, (avant de se positionner à l’horizontale sous la terre), il s’agit probablement d’un mulot. Attention ! Bien souvent, les taupes arrivent les premières, mais sont parfois chassées de leurs galeries par les mulots qui profitent du travail déjà réalisé. Il n’est donc pas rare d’avoir un « mélange » dans votre jardin. Les galeries des taupes sont plus profondes, car elles dépendent du niveau où les vers se trouvent . Par temps sec, les vers de terre et les limaces s’enfoncent dans le sol, et la taupe aussi. Comme la taupe a horreur de la lumière et des courants d’air, les taupinières ne sont jamais reliées à des trous. Si vous constatez des trous dans votre pelouse même plus loin que les taupinières, vous avez certainement à faire à des mulots/campagnols

Si vous vous enfoncez brutalement dans le sol dans une galerie en surface, il s’agit certainement d’un mulot ou d’un campagnol. Ces rongeurs herbivores restent souvent en surface, là où la nourriture se trouve : bulbes, racines ,légumes…pas besoin de creuser très profond  ( sauf si les mulots colonisent les galeries des taupes !). Comme le mulot/campagnol vit aussi à l’air libre, il laisse des trous dans la pelouse ou dans le potager, même éloignés des taupinières .

Tous ces indices doivent vous permettre de reconnaître mieux votre cible.

Comment lutter ou éloigner les taupes :

1.- la taupe a l’ouïe sensible

La taupe déteste les vibrations. Les vibrations de la tondeuse par exemple. En période de tonte, les taupes se font beaucoup plus discrètes; et c’est à partir de novembre, qu’elles reviennent. Et donc, les ultrasons fonctionnent bien pour éloigner les taupes. Je n’ai jamais testé le système qui propose de retourner une bouteille sur un long bambou…car pour que les vibrations s’enfoncent dans le sol, il faut que le sol ne soit ni compact ni desséché, que le bambou descende au moins à 1 mètre dans le sol, et que le vent souffle dans la bouteille pour provoquer des vibrations. Je trouve que c’est beaucoup de conditions pour le résultat ! A vous de voir !

2.- la taupe a l’odorat très développé

La taupe a un excellent odorat qui lui permet de se nourrir. Elle est donc très sensible aux odeurs. Quelques très bonnes pistes ! La décoction d’ail. Quelques gousses dans une bouteille d’eau, et au bout de 10 jours, l’odeur est …déplaisante ,-). En verser dans les taupinières est déjà efficace. La décoction de sureau est aussi très efficace; ainsi que les poils ou les excréments du chien. Ce sont des odeurs très répulsives pour les taupes.

3.-le piège

Je ne suis pas taupier professionnel ! Je ne peux donc vous donner que des pistes de base. Le piège tunnel est idéal, car la taupe pourra être déménagée pour vivre sa vie un peu plus loin ! Attention ! Comme son odorat est sensible, masquez votre odeur en utilisant de vieux gants de jardin. Vous avez bien compris que la galerie de la taupe part à la verticale sous la taupinière, puis démarre à l’horizontale de part et d’autre de la taupinière. L’important est de repérer la taupinière la plus récente; ensuite de repérer la galerie horizontale A COTE de la taupinière. Pour cela, vous pouvez sonder avec un fer tout autour de la taupinière. Quand le fer s’enfonce un peu et puis rencontre de nouveau une résistance, vous avez un point de départ, et vous laissez le fer en terre comme repère. Maintenant, il vous faut trouver la direction de la galerie en sondant avec un deuxième fer à environ 10 à 15cm du premier. Quand vous avez trouvé les 2 points, vous pouvez enlever la couche d’herbe au dessus (pour pouvoir la remettre après). Ensuite vous creusez pour trouver le morceau de conduit horizontal, et vous y déposez le piège. La taupe dérangée par la lumière et le courant d’air, viendra voir ce qui se passe pour reboucher la galerie endommagée. ¨Parfois, simplement le fait de détruire régulièrement les taupinières va éloigner la taupe qui déteste les courants d’air et la lumière.

4.- les prédateurs naturels

Pas facile ! Car la taupe vit principalement sous la terre. La belette et l’hermine, si vous avez la chance d’en avoir encore, sont deux animaux qui entrent dans les terriers. Mais les rapaces, les chouettes et les chats sont peu efficaces, car la taupe sort très peu de terre.

Lutter contre les mulots…pas facile

1.- les prédateurs

Les mulots et les campagnols suivant la variété vivent aussi au dessus de la terre. Ils sont donc une proie facile pour les rapaces, les chouettes, les chats, les pies, les corbeaux. Pour favoriser l’arrivée de ces prédateurs, n’oubliez pas les haies ,qui par leurs racines profondes, peuvent aussi  limiter l’accès souterrain à votre jardin.

2.- les répulsifs

Les répulsifs que je vous ai proposés pour les taupes fonctionnent très bien ! En plus, c’est hyper facile de verser quelque chose dans les trous ( plus que pour les taupes) . L’ail est très efficace, et les poils/excréments de chien aussi !

3.- les pièges

Pas facile de piéger les mulots ! Son odorat est terrible, et il repère votre odeur sur le piège ou l’appât. Repérez les galeries avec une sonde comme pour les taupes et positionnez le piège tunnel convient pour les mulots, mais pas pour les campagnols qui sont plus gros) de la même façon, éventuellement en appâtant avec un morceau de légumes. Et comme il adore l’odeur du gras ( huile végétale même usée !), vous pouvez arroser un peu l’appât. Cette odeur va attirer le mulot ,et masquer l’odeur humaine.

4.- détruire les galeries

Si les galeries sont en surface ( souvent au potager), n’oubliez pas de détruire les galeries en automne, avec une grelinette. Ils se découragent et vont plus loin.

5.- les pièges à ultra sons

Les mulots/campagnols ont une ouïe redoutable, et sont sensibles aux ultrasons. Attention de bien utiliser la fréquence à laquelle ils sont sensibles.

 

Un piégeur professionnel

Si vous n’en sortez pas et que l’invasion est trop forte, vous pouvez faire appel à un taupier ou piégeur professionnel. Ils sont redoutables pour capturer vos envahisseurs.

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La pyrale du buis : questions/réponses

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Faut-il traiter maintenant ?

Oui, oui, oui. Il faut traiter dès que vous voyez que les chenilles sont là. Que ce soit en septembre/octobre ou au printemps quand la température se réchauffe ( mars/avril),  vous devez traiter sans attendre. De toute façon quand il fait froid (hiver ou début du printemps) , il n’y a ni chenilles ni papillons : ils hibernent dans la terre. Mais dès que la température est au dessus d’environ 14°c, les chenilles et les papillons se mettent en route. Et par ailleurs, les pulvérisations ou arrosages sont efficaces dès 14°c environ.

Faut-il tailler quand le buis reverdit ?

Il me semble que je laisserais le buis se refaire une santé…car ce sont les feuilles qui lui permettent d’absorber les nutriments. La taille n’est vraiment pas urgente après une telle invasion ! Il vaut mieux leur mettre de l’engrais…et PATIENCE !

Pourquoi est ce que les buis deviennent bruns en 2 jours ?

En fait la pyrale est probablement là depuis le début de la saison. Vous ne voyez pas le papillon (d’où l’intérêt des pièges à phéromones en début de saison voir le premier article ). Il s’installe progressivement, pond ses oeufs..et donc les premières chenilles apparaissent. Et le cycle infernal démarre ! Mais tant que cela se passe à l’intérieur du buis, vous ne voyez rien. Quand il n’y a plus rien à manger à l’intérieur du buis et que les chenilles deviennent trop  nombreuses; elles sortent à l’extérieur….Au moment où les buis deviennent bruns l’invasion est à son maximum.

Est ce que ça marche un nettoyage au karcher ?

Bien sûr que ça marche ! Vous allez éliminer un maximum de chenilles, d’œufs mais probablement pas tous les papillons ni toutes les chenilles ni tous les œufs. Mais, en cas de forte invasion ,vous allez devoir le faire plusieurs fois et souvent. Donc si vous n’avez qu’un seul buis à traiter, vous pourrez le faire le nombre de fois que vous voulez. Mais,  si vous avez bien compris le principe, il suffit qu’il reste un papillon pour que le cycle recommence (voir le premier article) . D’où parfois la nécessité d’un traitement avec le produit Conserve/Bacillus Thuringiensis qui tue les chenilles ….D’où l’intérêt du traitement homéopathique qui modifie « l’environnement de la plante » ( sol, racines, branches, feuilles)…cela va permettre une certaine protection des buis. Bien sûr, il faudra surveiller chaque année , principalement en début de saison.

Est ce qu’on peut utiliser du vinaigre ?

Non non et non. Le vinaigre ne traite pas les insectes, uniquement pour les mauvaises herbes…et encore !  Horrible rémanence dans le sol…

Et le savon noir ?

Le savon noir est efficace sur les pucerons…mais pas vraiment sur les chenilles. Et dans le cas de cette grosse invasion, je pense personnellement que c’est insuffisant. Je vous conseille d’utiliser le Conserve ou le Bacille thurigiensis  qui sont des produits spécifiques contre les chenilles ( voir les autres questions concernant la biodiversité, et les inconvénients de ces produits), et surtout l’homéopathie.

Est ce qu’on peut faire le traitement homéopathique n’importe quand ?

En général, je conseille un traitement avec Psorinum 30K  ou Cydalima en début de saison, surtout si vous détectez les premiers papillons avec les pièges à phéromones (voir le premier article) . En cas d’invasion, je conseille de faire éventuellement 2 traitements espacés d’environ 1 mois à 6 semaines. Mais surtout ne traitez pas régulièrement, sinon vous aurez un effet inverse, et vous allez attirer la pyrale au lieu de la repousser.

Par ailleurs, il ne sert à rien de faire un traitement quand les  températures en journée descendent en dessous des 12° ou bien en hiver. Les plantes sont au repos, et n’absorbe plus beaucoup….mais ça, c’est valable pour tous les traitements.

Est ce que c’est mieux le Psorinum ou la Cydalima ?

Les deux sont bons, et agissent par des moyens différents. Le Psorinum modifie l’environnement du buis notamment du sol, et c’est pour cela qu’il faut arroser copieusement le pied du buis. Le Cydalima fonctionne plus comme un « répulsif », même si cela n’a rien à voir avec un répulsif allopathique. Je vous ai conseillé le Psorinum 30 K parce qu’il est disponible tout de suite en pharmacie!

Mes buis sont bruns. Est ce que je dois les couper ?

Non, non, non ! Surtout pas ! Les chenilles ne mangent que les feuilles ! Elles ne mangent ni les branches ni les racines. Seulement le buis s’épuise à refaire des nouvelles feuilles, si elles sont mangées au fur et à mesure par les chenilles. D’où l’intérêt de l’homéopathie !  Dès que le problème est traité, les feuilles vont repousser….mais il faut de la patience, remettre de l’engrais organique à vos buis, et surtout arroser en cas de sécheresse importante. C’est pour cela que l’homéopathie apporte aussi de l’aide, car les chenilles, si il en reste, ne vont pas manger le nouveau feuillage qui repousse….même tout petit. PATIENCE !

Comment voir si c’est la pyrale ou la maladie ?

Regardez bien les photos ! Avec les chenilles de la pyrale, les feuilles sont rongées, ne sont plus entières. Il y a des excrément sous forme de petites micro billes vertes (ou noires) dans tout le buis. Vous pouvez aussi découvrir des toiles ou des cocons ou des feuilles de buis qui sont « collées » ensemble ( c’est un cocon).

Dans le cas de la maladie, les feuilles brunissent point barre ! Les feuilles sont entières, pas de cocons, pas de microbilles..

Cependant soyez attentifs ! Car bien souvent la maladie se développe sur des buis affaiblis ! Pour la maladie, je n’ai pas de traitement homéopathique complètement efficace. Il faut traiter 1 x par an en début de saison avec une pulvérisation de produit ciblé sur la maladie du buis ( il en existe plusieurs !)

Arroser au pied ou sur le buis ?

Quand on parle d‘arrosage , c’est toujours au pied. Quand on parle de pulvérisation , c’est sur le feuillage. Dans le cas d’une pulvérisation sur les buis, n’oubliez pas d’entrer la buse du pulvérisateur à l’intérieur du buis, et de bien pulvériser l’intérieur du buis ou de la haie, puisque c’est toujours par l’intérieur que l’invasion démarre.

C’est quoi l’homéopathie ?

L’homéopathie utilise des substances naturelles qui sont diluées dans des teintures de nombreuses fois (voir aussi le premier article ). L’homéopathie utilise plusieurs manières pour « soigner » et « guérir ». Soit elle choisit de renforcer la plante en utilisant des substances de renforcement ( ici le Psorinum). Soit elle choisit de s’attaquer aux symptômes : par ex. dans le cas de la maladie la rouille , elle choisira substance suivant les symptômes provoqués (brûlure, dessèchement, rougeur, tâches brunes..etc..). Soit elle utilise la substance même du ravageurs ( ici le Cydalima perspectalis).

Il y a donc de nombreuses substances possibles à utiliser au jardin et au potager. C’est pour cela que j’ai créé les modules Potager sur la lutte contre les ravageurs, sur les tomates …etc.

Que faire l’an prochain ?

Vous avez bien compris que fin de saison, certaines larves vont se laisser tomber dans le sol pour hiverner  (voir aussi le premier article ). Fin mars/ début avril, elles vont remonter sur les buis et recommencer leur cycle de vie. C’est la raison pour laquelle je conseille de mettre un piège à phéromone ( ou plusieurs suivant surface) pour détecter le début d’une invasion éventuelle. Et ensuite faire directement un traitement homéopathique. Mais si vous avez été vraiment envahi, vous pourrez directement traiter, car il y aura certainement une chenille qui aura hiverné dans le sol, et recommencera le cycle !

Et les oiseaux, les abeilles ??

L’homéopathie n’affecte absolument pas la biodiversité ! Depuis que j’utilise l’homéopathie au potager, les légumes, les fleurs, les arbustes sont  remplis d’insectes ….que je ne connaissais même pas ! Et les larves de ces insectes, souvent bien utiles, régulent les populations de pucerons, de cochenilles, d’aleurodes, des œufs et larves de certains ravageurs !

Les oiseaux aussi sortent grands gagnants avec l’homéopathie. C’est la raison pour laquelle j’emploie l’homéopathie en combinaison avec les huiles essentielles  dans mon module Potager sur la lutte contre les ravageurs, mais aussi dans mon module sur les Tomates !

Je vous ai parlé de l’utilisation du Conserve ou du Bacille Thurigiensis ( voir aussi le premier article ) parce que c’est un des rares produits qui s’attaquent aux chenilles compatibles avec l’agriculture biologique. MAIS ( oui, il y a un mais!) le produit va également tuer les larves et œufs de tous les insectes sans faire de différence. C’est la raison pour laquelle je ne l’emploie qu’en cas de forte invasion de la pyrale, et uniquement dans ce cas !

Et le bacille thuringiensis ?

C’est un fonctionnement tout à fait similaire au Conserve qui est aussi agréé en agriculture biologique. Il ne s’attaque qu’aux chenilles et aux larves. MAIS ( comme le Conserve) il tue toutes les larves de tous les insectes y compris larves de coccinelle, de chrysope et de syrphes qui sont des insectes très utiles par exemple dans la lutte contre les pucerons. Comme le Conserve, je conseille de l’utiliser uniquement en cas de grosse infestation. Et la raison pour laquelle j’ai parlé plus du Conserve, c’est que le Bacille Thuringiensis a été retiré de la vente en Belgique….pas parce que c’est un produit nocif ( que nenni !), mais parce que comme son utilisation est peu connue, le débouché commercial n’est pas suffisant. Et les firmes qui le produisaient ne voulaient plus payer les autorisations de mise sur le marché ! Mais vous pouvez cependant le trouver sur internet.

Peut on utiliser les 2 produits homéopathiques ?

Oui bien sûr. Mais ne les utilisez pas en même temps. Comme ils sont « ciblés » différemment, préférez  une utilisation de chaque produit bien espacée d’au moins 1 mois. Cela vous permet de « garder des bonnes cartouches  » si vos buis sont recontaminés par les buis du voisin.

Et les décoctions d’ail ??

Les décoctions sont aussi très intéressantes. MAIS sachez que les décoctions ne tuent jamais les chenilles et ne font que les repousser. Vous pouvez  bien sûr utiliser la décoction d’ail, de tanaisie, de sureau ,de rhubarbe. Cela va avoir un effet répulsif sur les chenilles mais absolument pas sur les œufs. Il faudra donc les utiliser plusieurs fois. C’est la raison pour laquelle je pense que leur utilisation n’est pas suffisante dans le cas d’une très forte infestation ! Par contre les décoctions vont rendre peut être être utiles en tout début de saison, pour repousser une première génération de chenilles. Mais, je pense qu’ elles ne seront pas suffisantes à elles seules pour éradiquer la pyrale…….  mais il est vrai qu’elles rendent vraiment de précieux services dans la lutte contre les  ravageurs, en permettant une gestion plus facile au potager !

Faut il ramasser les feuilles brunes du buis ?

Non, pas besoin.  C’est juste des feuilles mortes qui sont inintéressantes pour les chenilles comme pour les papillons !  Il n’y a plus rien à manger ! Ce n’est pas comme pour une maladie, dont les spores pourraient contaminer les autres buis. Alors, oui ! Il y a probablement des œufs dedans…mais il y en a aussi dans le sol, peut être encore dans le creux des branches….C’est pourquoi j’utilise l’homéopathie pour modifier « l’environnement » du buis.

Pulvériser avec un pulvérisateur ou un atomiseur?

D’abord il faut bien savoir que la plupart des produits vendus  en jardinerie (biologiques ou pas) contre les insectes sont des produits qui agissent par contact. Les produits dits « systémiques », c’est à dire qui entrent par le feuillage et circulent dans la saison sont de plus en plus retirés des ventes , car leur rémanence est beaucoup plus longue et provoque des dégâts pour la biodiversité. Et qui dit produit de contact, dit bien mouiller tout le feuillage ( et pour un buis surtout tout l’intérieur! ) . Je pense donc que le pulvérisateur va mieux « mouiller » les feuillages et être plus performant ! Un atomiseur diffuse en général une petite bruine, et convient peut être mieux pour les maladies.

 

NOUVEAU ! Découvrez ici mon accompagnement « Mon Année au potager » avec un vrai suivi personnalisé pendant 1 an ! Par internet, je vous propose des modules de formation Potager qui ont l’avantage de prendre le temps d’aborder le sujet dans son ensemble. Ensuite, par internet, je peux vous montrer des vidéos et des photos quelle que soit la saison ! Cela vous permet de visualiser réellement l’ensemble du sujet traité ! Actuellement, 6 modules disponibles . Module 1 : La lutte biologique contre les ravageurs.  Module 2 : Le plan du potager Module 3 : Tout savoir sur la culture de la tomate.

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